Vous venez de scanner le QR Code de la basilique Saint Pierre et Saint Paul, voici les explications audio et la retranscription écrite !
Explications audio
Version française English version Deutsche Version Nederlandse versie Versione italiana
Transcription
Toute en grès rose des Vosges, cette basilique est considérée comme l’une des plus belles églises de Franche-Comté !
Ancienne église abbatiale du monastère, de style romano gothique elle a été construite aux 13ème et 14eme siècles.
En toute discrétion, soyez respectueux de ce lieu de culte. Si une célébration a lieu, nous vous invitons à renouveler votre visite.
Lorsque vous pénètrerez dans l’église, prenez un moment pour apprécier ses volumes, sa forme en croix latine, l’élégance et la hauteur de la nef principale !
En levant la tête vers la clé de voûte au-dessus des escaliers, vous pourrez observer un triskèle.
Un triskèle, est une sculpture qui représente trois figures. Il y a par exemple celui des 3 poissons ! 1 seule tête est gravée et pourtant chaque poisson à la sienne. On y lit le symbole de la Trinité.
La chaire, quant à elle, a toute une histoire ! Elle a été commandée, au tout début du 19è siècle, pour la cathédrale de Paris à un ébéniste nommé Marchand ! Puis, elle a séjourné à Notre-Dame avant de se retrouver ici depuis la fin du 19ème siècle !
A proximité de la chaire, se trouve Notre Dame de Pitié, une Vierge de douleur en bois polychrome, et un Christ gisant à ses pieds sur une table de pierre, vestiges du 16ème siècle.
A droite du chœur, vous verrez 2 chapelles. Celle de droite abrite une statue baroque de Saint Nicolas en bois polychrome, ainsi qu’une statue du 17ème siècle représentant Saint Colomban.
Sur le mur du transept gauche, une statue de Saint Pierre du 14e siècle. Il est vêtu comme un pontife et tient le Livre des Ecritures. De part et d’autre, plusieurs pierres tombales dignes d’intérêts ont été relevées contre les murs : celle d’Eudes de Charenton, qui fit achever l’église, et celle de Dom Jean-Baptiste Clerc, le restaurateur de l’abbaye au 17ème siècle.
Enfin, au centre de l’église, le chœur.
On le doit au célèbre architecte Viollet-le-Duc :
Viollet-le-Duc : j’ai restauré un grand nombre de constructions médiévales dans ma vie, y compris ce sanctuaire en 1858. Comme vous pouvez le constater, il est baigné de lumière grâce aux grandes fenêtres gothiques. Si vous contemplez les vitraux, ils vous raconteront la vie de Saint Colomban et de ses disciples. Et vous repèrerez peut-être aussi Saint Pierre qui reçoit du Christ les clefs du paradis !
Ne manquez pas les belles stalles Renaissance en noyer placées dans l’abside au 19ème siècle, provenant d’une cathédrale de Besançon, et l’autel en bronze doré datant de 1865.
Vous entendez ? L’orgue date du 17e siècle.
Sa console de bois sculpté est vraiment impressionnante. Elle évoque la proue d’un vaisseau royal avec 4 atlantes torse nu ! Vous avez remarqué l’Atlas qui soutient tout l’ensemble ?
Cet orgue comporte un mécanisme de 44 jeux et 3617 tuyaux. Il faut absolument l’entendre quand un concert est donné ici !
La porte de sortie près de l’orgue vous emmènera à gauche vers un passage voûté. Il conduit vers le cloître de la fin du 15ème siècle, et c’est le chemin qu’empruntaient les moines pour se rendre directement du monastère vers l’église, sans contact avec l’extérieur.
Ne manquez pas la visite de ce cloitre qui, tout comme la basilique, est un magnifique exemple d’architecture monastique. Une halte méditative s’y impose !